L’étape de la culpabilité dans la rupture amoureuse est la troisième étape, après le choc et la tristesse.
Vous pouvez écouter cet article ci-dessous ou sur votre plateforme préférée.
Alors que la tristesse commence à diminuer vous avez le besoin psychologique de trouver un sens à ce qui vient d’arriver.
Est-ce ma faute ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? Était-il si malheureux avec moi pour prendre la décision de me quitter? La culpabilité me ronge.
Ou bien vous pensez peut-être que vous n’avez rien à vous reprocher et que tout est de sa faute.
Mais il vous reste un doute.
-” Il m’a trompé donc c’est de sa faute mais …pourquoi m’a-t-il trompé ? y a-t-il quelque chose que je ne lui ai pas donné ?
Cette étape numéro trois est l’étape du doute vous vous remettez en question, vous voulez savoir quelle est la cause exacte de cette rupture.
L’avez-vous découvert ? Quel est le danger de se poser ces questions ?
Pourquoi est-ce si important de connaître ce qui va vous arriver dans l’étape de la culpabilité ?
Parce que c’est une étape ou vous allez passer en revue tous les détails de votre vie de couple pour trouver des indices. Vous vous creuserez la tête pour savoir si la rupture a été déclenchée par une maladresse de votre part ou si c’est simplement sa décision, indépendamment de toute relation avec vous.
Qui est le coupable ? L’étape de la culpabilité est une vrai remise en question qui engendre le doute, la colère et de mettre des limites aux autres.
Cette phase est aussi dangereuse dans certains cas.
Parfois, notre esprit ne trouve pas de réponses et ne lâche pas prise pour ne pas non plus laisser partir l’autre et c’est le blocage qu’il faudra absolument éviter.
Si vous connaissez à l’avance les étapes par lesquelles vous allez évoluer, il sera plus facile de les gérer et surtout de ne pas vous attrister outre mesure.
Alors, laissez-moi vous guider dans cette phase de la culpabilité, afin d’en sortir le plus rapidement possible.
Parlons du premier point, le doute.
I) L’étape de la culpabilité : le doute
C’est la phase où vous allez essayer de tout analyser, pour mettre des mots sur votre désir de savoir qui est réellement le coupable de cette séparation.
C’est aussi l’étape où vous analysez votre vie en général.
Vous pouvez vous dire :
A) C’est peut-être la faute du travail.
Mon mari était tout le temps en déplacement, donc il s’est éloigné de moi petit à petit.
Ou c’est moi qui travaillait trop et entre la maison, les enfants et mes obligations, je n’ai pas su gérer.
Vous pensez peut-être que c’est la faute de cette mutation dans une autre ville ou a un nouveau poste de travail où il a fallu s’adapter à une nouvelle situation. Vous avez alors connu des gens différents qui vous ont fait évoluer autrement.
B) C’est peut-être la faute de nos problèmes économiques.
Depuis un certain temps, vous vous prenez la tête sur la gestion de votre budget. Vous trouvez qu’il dépense un peu trop pour des choses qui sont inutiles pour la famille. Vous vous disputez à ce propos.
Il a peut-être senti que vous étiez omniprésente et que vous contrôliez ses dépenses et aussi sa vie et il s’est senti incompris .
C) C’est peut-être à cause des problèmes de santé.
Anne-Lise vivait heureuse avec son mari. Au bout de quelques années elle a développé un cancer. Elle a perdu ses cheveux et son sourire. Mais elle s’est battue jusqu’au bout et a réussi à vaincre l’impossible.
Alors qu’elle pensait être tirée d’affaire, quelques mois plus tard on lui annonce une rechute.
Son mari est désespéré et préfère quitter la maison. Il n’a plus le courage d’affronter l’angoisse et la souffrance de sa femme.
Dans ce cas, la coupable est certainement la maladie.
Bref, l’étape de la culpabilité, réside dans le fait de trouver absolument qui est le coupable.
Dans votre cas, avez-vous trouvé qui est le coupable ?
Quels témoignages aimeriez vous partager ? N’hésitez pas à les noter dans les commentaires ou par email, je serai ravie de vous répondre, et surtout cela aidera mes amoureuses, qui ont actuellement le coeur brisé, et qui cherchent des réponses à leurs situations.
Lorsque votre corps et votre esprit souffrent, vous êtes repliée sur vous-même et vous n’aimez pas être dérangée par votre entourage. Si c’est le cas, vous éprouvez de la colère.
II) Etape de la culpabilité : La colère
Dans cette phrase vous cherchez qui est le coupable, vous remuez votre passé, vous essayez de vous souvenir de chaque détail qui aurait pu être le déclencheur de cette rupture.
Avec la douleur, vous sentez aussi de la colère.
Cette colère peut se manifester à travers des conduites inadéquates comme par exemple, l’abus de l’alcool, de certaines drogues, et de la promiscuité.
Vous pouvez être en colère contre votre ex-mari pour le mal qu’il vous a fait.
De même, il vous arrive de vous mettre en colère avec vous-même parce que vous pensez réellement que vous avez raté votre relation et que vous vivez un échec.
Parmi ces conduites inadéquates, voici l’exemple d’une de mes clientes, Justine.
Justine voulait oublier tous ses doutes et les questions qu’elle se posait.
Par conséquent, elle se mit à sortir, à trouver des hommes pour passer la nuit et commença à boire et à s’oublier dans la luxure.
Mais elle se sentait vide et au bord du suicide. C’était sa façon à elle de faire face à sa colère.
Elle se culpabilisait elle-même et comme pour se punir, elle s’auto détruisait.
Elle était convaincue que la rupture était de sa faute parce qu’elle n’était pas digne d’amour.
Déjà, dans sa famille, elle avait été abandonnée.
Elle n’avait jamais vraiment reçu d’amour. Ce qui se passait aujourd’hui venait conforter ses croyances.
Elle n’était pas digne d’être aimée.
Justine est venue me consulter alors qu’elle traversait cette étape de culpabilité.
La colère avait remplacé la tristesse.
C’était mieux car la tristesse l’aurait entrainée dans la dépression alors que la colère lui donnait la force de réagir.
Nous avons travaillé sur sa croyance de ne pas être digne d’être aimée. Par conséquent, sa colère est partie. Elle a laissé place à la tranquillité et à une meilleure appréciation de la situation.
Elle n’utilisait plus son insécurité intérieure pour se faire du mal. Maintenant, elle voyait sa rupture avec plus de lucidité.
En utilisant la colère de façon constructive elle a commencé à marcher vers la reconstruction de son amour-propre et aussi vers la prochaine étape du deuil.
III) Etape de la culpabilité : Le temps nécessaire pour guérir.
Souvent, nos amis qui nous veulent du bien, nous poussent à franchir ces étapes avec insistance.
Or, cela met la personne qui souffre d’une rupture amoureuse dans un état de colère encore plus grand.
En effet, il faut être disposée psychologiquement à vouloir faire les choses pour les faire.
Par exemple, quelqu’un qui planifie d’arrêter de fumer ne va pas le faire du jour au lendemain. D’abord, l’idée va mûrir dans sa tête, ensuite, il va se convaincre que c’est la meilleure chose pour lui, et enfin il va prendre la décision d’arrêter.
Ce sont des paliers à respecter et ces étapes sont plus ou moins longues selon l’individu.
C’est pareil pour les phases de la rupture amoureuse. Chacun a son propre rythme pour les franchir.
Lorsque votre entourage ne respecte pas le rythme de la personne en deuil amoureux, celui-ci provoque sa colère.
Armelle s’était fâchée avec ses parents qui l’obligeaient à sortir pour se changer les idées, pour ne plus penser à sa situation. Or, Armelle avait besoin de mettre ses idées en ordre, elle sentait la nécessité de s’isoler pour se poser toutes les questions qui allaient la faire avancer.
Si une personne de votre entourage ne respecte pas votre rythme, rappelez-lui que vous n’êtes pas encore préparée pour ça.
Je sais que vous vous sentez offensée par leur engouement mais assurez vous tout de même de ne pas rester trop longtemps coincée dans une étape.
Comment ou pourquoi pouvez vous rester immobilisée dans une étape.
Je vous donne un exemple
IV) l’étape de la culpabilité : le blocage
Il arrive parfois que nos questions restent sans réponse. Il nous est difficile d’admettre la culpabilité de l’un où de l’autre.
Parfois, la situation n’est pas claire, du moins, dans notre esprit, et cela nous empêche d’avancer.
Par exemple, Anissa était dans la confusion totale.
Elle avait découvert son fiancé allongé dans un champ. Il avait reçu une balle en plein cœur. En face de lui, se tenait une autre femme avec une carabine à la main.
L’enquête policière avait déterminer que le coup était parti involontairement et que son fiancé était décédé suite à un accident.
Anissa connaissait cette femme. Elle le faisait chanter et montrait des signes d’instabilité.
Elle ne savait pas comment elle s’était retrouvée à cette endroit et avec son fiancé. Mais elle pensait fermement, que cette femme l’avait abattu.
Elle se persuadait que les policiers ne connaissaient pas toute l’histoire et qu’ils avaient conclu l’affaire à la hâte.
Quoi qu’il en soit, elle était à la recherche du coupable depuis déjà deux ans.
Sa vie s’était arrêtée. Tous les jours, elle se disait :
-“Et si c’était elle qui l’avait tué ? Alors, elle est en liberté, elle ne paye pas pour m’avoir enlevé mon fiancé ?
Moi, je souffre et ma vie s’est arrêtée alors qu’elle jouit de sa liberté et son esprit est en paix.”
Sa colère était immense. Elle n’arrivait pas à sortir de cette étape car elle voulait absolument savoir qui était réellement le coupable.
Elle ne voulait pas admettre que la police avait des preuves, et que c’était réellement un accident.
Nous pouvons comprendre son désarroi. Mais ces questions allaient rester sans réponse. Elle n’avait plus le choix. Il fallait qu’elle continue de vivre.
Rester bloquée dans cette étape de culpabilité lui faisait trop de mal.
C’est à ce moment qu’elle est venue me consulter.
Elle voulait aller mieux. Elle était prête à alléger ses souffrances.
Après plusieurs séances, où elle s’accrochait toujours à chercher le vrai coupable, elle comprit que cette attitude était un réflexe de son cerveau pour rester accrochée au passé et ne pas tourner la page.
Elle comprit que se demander qui était le coupable indéfiniment l’immobilisait dans la douleur.
Finalement, elle a admis qu’accident ou pas, il n’était plus là.
Se marier ou pas, la question ne se posait plus. Il était parti et elle ne pouvait rien y faire.
Petit à petit, elle a arrêté de se poser la question sur la culpabilité de cette femme. Elle a admis le verdict de la police, et elle a continué son deuil vers l’étape suivante, celle de la résignation.
Je voudrais ici ajouter une précision.
Il y a la rupture amoureuse lorsqu’il s’en va pour faire sa vie ailleurs. Et il y a la rupture amoureuse forcée comme dans le cas d’ Anissa.
Dans un cas comme dans l’autre, vous franchirez les mêmes étapes, votre ressenti sera plus ou moins le même que celui décrit dans chacun de mes articles concernant la rupture amoureuse.
Alors, si votre ex-amoureux a décidé de vous quitter pour faire sa vie ailleurs, s’il ne répond pas à vos questions pour éclairer vos doutes, lâcher prise, c’est la seule façon d’avancer.
Conclusion :
Chaque femme vit son étape à son rythme. Certaines cheminent rapidement à travers les étapes du deuil amoureux, d’autres vont plus lentement. Il n’y a pas de règles.
Cependant, un deuil amoureux ne doit pas excéder la période de huit mois à un an. Si vous êtes toujours en souffrance à cause de cette séparation et que cette date est dépassée, il faut considérer cela comme anormal.
Pour répondre à la question de mon introduction, cela peut être dangereux de se poser autant de questions sans jamais lâcher prise. Car comme Anissa, vous pouvez passer à côté de votre vie.
Ceci dit,
La colère va vous servir à mobiliser vos ressources pour pouvoir entamer la nouvelle étape, celle de la résignation qui est peut-être la plus douloureuse car c’est l’étape de l’adieu.
Nous l’aborderons dans le prochain Podcast, toujours dans le but de vous faire passer ces étapes le plus rapidement possible.
Dans cet article nous avons :
- Parlé des doutes qui s’installent dans votre esprit. Qui est le coupable ?
- De la colère constructive.
- Des limites que vous êtes en droit d’imposer pour respecter votre temps d’assimilation de chaque étape .
- Décrit comment une situation peut vous freiner dans votre marche vers le bien-être et vous bloquer dans la douleur. Tout cela illustré avec un exemple réel.
L’importance de connaître ces informations réside dans le fait que, savoir que tout le monde passe par ces étapes et les connaître en détail va vous rassurer. Cela va vous permettre d’anticiper vos réactions, de vous protéger et d’alléger vos souffrances.
Dans le prochain article, je vous décrirai l’ étape de la résignation.
C’est peut-être la plus difficile à vivre et vous saurez pourquoi la semaine prochaine.
Si actuellement vous vivez cette étape de culpabilité. De plus, si ces symptômes, et ces exemples vous parlent, je vous donne, si vous me le permettez, le lien pour pouvoir en parler ensemble gratuitement.
De même, si, comme Edith, vous avez un doute et voulez savoir si votre partenaire est le bon, un cadeau vous attend, cliquez sur ce lien “les 10 erreurs qui vous empêchent de vivre heureuse avec votre homme idéal”.
Edith voulaient des réponses correspondant à son propre couple, elle a alors choisi la méthode à la fin de ce guide gratuit de 22 pages.
N’hésitez pas. Je suis là pour vous aider. Pour booster votre bonheur et votre sérénité.
“En amour, savoir, c’est booster le meilleur de soi, accueillir l’autre tel qu’il est, et l’élever vers le bonheur en lui montrant l’exemple”.
Christine Simo